Il n'y a pas de projet sans histoires et la jeune femme dont nous allons parler, en a une d'histoire, et cette histoire est belle.
Il était une fois donc, Annabelle Tahar, née au début des années 80 en Ouzbekistan. Un pas devant l'autre, une chambre, des disques, un vieux 8 pistes, et voici qu'une bulle cosmique de sons en tout genre prend forme, à Paris, tout naturellement.
Véritable touche à tout, elle se dédouble pour apporter au travers de ses sons une réelle hétérogénéité, à sa musique une pointe excentrique.
Une planète peuplées de bizarreries musicales génialement orchestrées... Et quand on écoute cette petite voix hors du temps, on retrouve facilement des similitudes avec la voix cristalline de Babet des Dionysos.
Anabel s'amuse, joue avec les sons, les bruits, les voix, les rythmes.
Tel un laboratoire d'expérimentation, elle laisse libre cours à ses envies et crée sans retenues des morceaux pop robotisants, mécaniquement troublants, et "indie rockisés" à souhaits!
Dans ses créations, Anabel donne une part belle à l'enfance, le rêve, les contes et histoires, en n'épargnant pas non plus, les loups, les sorcières et les monstres, puisque c'est aussi ça la vie, à la fois belle, et à la fois triste.
Habituée de la scène, Anabel s'est produite dans divers lieux parisiens et a notamment fait la première partie du groupe Deerhoof, lors de leur tournée au Royaume Uni.
On craque pour "Bed can be boat", a écouter en priorité sur notre blog.
A noter qu'Anabel's Poppy Day sera en concert le dimanche 04 avril 2010, dès 20h à l'International.
