Du Boogaerts (Attention, le voilà!), pour Vanessa Paradis

Ahh Boogaerts, Ahh Mathieu, ce Mathieu, lui..
Si on devait le décrire, on dirait tout naturellement que c'est un énergumène bien spécial, spécifique et géniesque par la même occasion. Non, mais c'est vrai, ce qu'on apprécie chez lui, c'est son soi, son unique, son précieux, qui fait que quoi qu'il fasse, qu'il écrive ou qu'il chante, nous le reconnaissons toujours.

Cela s'appelle "La patte Mathieu Boogaerts", elle est sa marque de fabrique. C'est devenu tellement rare. Oui, ce dernier susurre parfois, il chante pour chanter, mais il ne chante pas n'importe comment. Parfois, la complexité loge passiblement dans la simplicité, et pour nos petites oreilles aguerries, il réside une petite pépite en chacune des compositions de Mathieu.
On dit de lui, que c'est un artiste mélancolique, limite tristounet, un peu dépressif.. Oui, peut être et alors?!
C'est un style! Après, il écrit avec son coeur, ses histoires, et avec ses tripes. Au fond, sa plume est sans doute dictée par ses angoisses, ses questionnements, ses bonheurs, ses douleurs.. Bref, il est humain quoi. Il s'est aussi souvenu comme ses pairs (JP Nataf, Albin De La Simone, Thomas Fersen...), que la musique est un langage...

Il est lui, et ça, c'est beaucoup.

Il a fait sa musique dans son coin, tranquilement, depuis un bout.. Des années..
Et même s'il a toujours été entouré de bon artistes, (il avait quand même formé un groupe s'intitulant "Tam Tam" avec Mathieu Chedid quand il avait 16 ans, puis il est entré dans le cercle fermé des artistes à plumes du label Tôt ou Tard), il n'a jamais vraiment fait l'unanimité avec son style inclassable..

Il n'a jamais non plus commencé sa vie professionnelle avec la musique, mais plus avec des petits boulots, en arrêtant ses études assez tôt. Il a choisi l'école de la vie, en voyageant autant que faire se peu et en choisissant L'Afrique. Un pays qui lui laissera des traces dans sa vie personnelle mais aussi dans la musique qu'il créé. Elle réside peut être dans tout ça, la recette... Celle du vécu, du laisser aller ou tout simplement, celle de prendre son temps, et de s'écouter.

"Siliguri", Titre extrait de son 4ème album Michel (2005).

Puis survient Vanessa Paradis, dans son sillage. La même, qui après 6 ans d'absence musicale, décide de sortir un double album de chansons d'amour intitulé "Love Songs". Une bien belle idée qu'elle a eu Mademoiselle Paradis.
(Une demoiselle qu'on aime particulièrement dans le blog, mais ça c'est un autre chapitre...)

Il est manifestement bien réussi cet album. Cette dernière a su comme au début de sa carrière s'entourer d'auteurs talentueux, comme Serge Gainsbourg ou encore Lenny Kravitz..
Cette fois, ci elle fait place à des auteurs d'une autre génération, (Adrien gallo, Elephant, Jérôme Attal...) et Mathieu Boogaerts. Et même si Benjamin Biolay détient le rôle de chef d'orchestre dans cet opus, et lui a offert la majorité des chansons, il n'en demeure pas moins, que les plus belles sont les siennes, dont "Encore", qui est sans conteste notre coup de coeur de l'album!

"Encore" Extrait de "Love Songs" - Universal / Barclay (2013)

Pourquoi je n'aime pas Lilly Wood & The Prick..

J'ai eu envie d'écrire ce post, en réaction aux personnes qui ne comprennent généralement peu mon point de vue quand on me demande: 

"- Mais pourquoi t'aimes pas ce groupe, attends, c'est excellent.. Musicalement, (blabla...) et même sur scène (blabla...); Ce groupe, c'est "The" Révélation indé..
A ça, j'ai juste envie de répondre un banal: "- Mouais.."

J'ai écouté, j'ai regardé, j'ai fermé les yeux, j'ai réécouté.. Mais rien à faire, je ne ressens rien et je m'ennuie.
L'idée n'est pas de descendre gratuitement un groupe, c'est pas ma marque de fabrique, (cf mes anciens articles), et puis je trouve que ça sert à rien. Mon but, c'est d'apporter une autre lecture, la mienne telle que je me la fais depuis la fin des années 90 sur la pop anglaise, et ce qui en découle.

Pour Moi Lily Wood & The Prick (2008), c'est un dérivé entre The DO qui a carrément cartonné, et relancé le folk Rock à la française en 2005 avec leur album "A Mouthful", Moriarty  avec "Gee Whiz But This Is a Lonesome Townen 2007; et Cocoon "My Friends all died in a plane crash" en 2005. 

J'ai choisis ces trois groupes qui pour moi sont les groupes majeurs de cette vague du "français qui chantent en anglais", dans le registre, pop rock & folk..

Pour moi, ce sont les 3 principaux groupes qui ont défrayés la chronique dans un genre complètement inhabituel et qui ont ouvert les portes Outre-Manche, en démontrant que les français, fort de leurs influences anglo-saxonnes étaient capable de chanter parfaitement en anglais et de poursuivre brillamment la lignée
pop folk du 21 ème siècle.

Leur particularité étant que les deux chanteuses de The Do et Moriarty sont étrangères, l'une est américaine, et l'autre moitié finlandaise moitié française. Il n'y a que Morgane Imbaud et Mark Daumail, chanteurs de Cocoon, qui sont originaires de Clermont-ferrand.


Je pense donc à The Do, pour le côté duo Mec-fille, le coté folk, prononcé rock, surtout sur leur deuxième album, et le fort coté indé. (Olivia ayant clairement influé cette mode de nana vintage, décalée, originale qui sort du lot.) Ils pourraient facilement s'apparenter au groupe The Kills, version USA.


Je pense à Moriarty, pour la voix. Elle était une des premières à apporter ce style en France. De plus, on pourrait la comparer à Alela Diane, sur le coté folklore des origines fortes, d'un passé. D'une histoire. Pour le retour du banjo sorti du placard, et la voix fantomatique.

Alela:              

Je pense à Cocoon, petit groupe trop mignon qui nous ont tous bluffés.. Quoi, ce sont des français?? Un bon anglais, duo mec fille toujours à la façon de Sufjan Stevens (véritable génie américain de la pop sophistiquée). Ils nous ont ressortis le glockenspiel, et le ukulélé qu'affectionnait déjà Julien Doré dans Nouvelle Star.

La sauce a pris, et c'est d'ailleurs un des seuls groupes a faire partir d'un label indé (Sober & Gentle), et à avoir réussi à réaliser une tournée aux states, et a cartonner en France et ailleurs, et qui a ouvert la voie royale à d'autres groupes qui pour moi sont hyper talentueux (Oui, Xavier Boyer..) mais malheureusement trop méconnus.

Les premiers en réalité à avoir démarré ce mouvement french pop anglaise, c'est le groupe Tahiti 80. Je suis fan depuis leurs débuts à vrai dire, et depuis leur premier et excellent album: "Puzzle". 


Ils ont ouvert la voie à une pop anglaise soignée, énergique et pointue, teintée de french touch, au fil des albums. Actuellement, ce sont de vraies stars au Japon entre autres, mais ils n'ont jamais réussi à trouver leur public en France. Ils sont de la même génération que les Phoenix, ou encore les Daft Punk.



Pour moi la différence, est que la musique de LillY Wood me paraît clairement aseptisée. Nourrie par un effet de mode qui s'est vite tassé..

Je ne ressens pas d'identité, d'univers. C'est lisse et formaté pour un public déjà conquis.
Et puis, c'est mon ressenti. Il n'y a vraiment rien qui passe de mon coté.

Le premier album de The Do était tout simplement incroyable pour le moment, ils ont su ont ramené le genre indé vers un plus grand public. On avait pas l'habitude d'avoir des groupes français chantant en anglais de cette veine sur nos radios. A en être bluffant. Cocoon a suivi.. Clairement inspiré par Sufjan Stevens qui avait lui même démarré le coté duo fille garçon, sur "To Be Alone With You"

Sufjan

Si on l'écoute  attentivement, on peut s'apercevoir qu'il ya une réelle similitude entre les deux morceaux.

Pour moi, ces groupes ont apportés un vrai truc. Mark Daumail, inspiré certes de grands, comme Elliott Smith également, apporte un nouveau souffle et surprend par  son culot. (Les chanteurs français chantant en anglais étaient très critiqués et dépassaient très rarement le stade d'indé.)

Si on s'attarde sur les autres (très bons) artistes que Sober & Gentle ont signés également, on s'aperçoit que ce sont les seuls d'ailleurs qui ont percés au stade international.
Après ma liste n'est pas exhaustive évidemment, et il y en a beaucoup d'autres...

Je pense à Aaron, Hey Hey My My, aux Stuck In The Sound, aux Syd Matters, You & You, Jill is Lucky, Da Brasilians, Herman Dune, Domingo, Neeskens, etc...

Bref..

Pour moi, parmi cette vague indé, parmi les précurseurs, les méconnus, ce ne sont manifestement pas les Lilly Wood & The Prick mes favoris.
Combo beaucoup trop commercial à mon goût et favorisé par un effet de mode, sans doute.. 
Une vague indé aspirée, peut-être mimétisée, ou trop mainstream..? 
Attendons donc la suite.. Wait & See.

Les Fouteurs de Joie

On connaissait déjà l'artiste Tom Poisson pour ses compositions pleines de candeur et de malice. Faussement naïves, parfois champêtres (L'ami, la belle, le président), ce dernier à la plume avisée rafraîchit aisément les oreilles en mal de chansons à textes. Parfois poète, amateur de burlesque, compagnon de guinguette, il nous ramène à un univers d'autrefois.


Et c'est avec ses acolytes, tous artistes, tous pour la plupart multi-instrumentistes, que Tom Poisson porte le projet des Fouteurs de Joie.


Et quel projet... Un quintet? Un orchestre? Un combo? Où encore une troupe de comédiens, et pourquoi pas ambulants... Et bien les Fouteurs de Joie, c'est tout ça à la fois.

Laurent Madiot, Nicolas Ducron, Christophe Dorémus, Alexandre Léauthaud et Tom Poisson nous ont pas menti sur l'adage.. Il y a de la joie en profusion.

Concert - spectacle, "La belle Vie" est une succession de chansons à histoires qui ont toutes pour dénominateur commun le thème de l'amour. Chaque chanson est orchestrée, jouée, et chantée en choeur. 

L'unité y est parfaite, et pour une première, les enchainements se sont fait sans failles, avec humour, sereinement. Les voix sont simples, belles et se marient dans une perfection palpable.
Chaque chanson est chorégraphiée et jouée.

Les cinq compères, dans leurs récits contés et non avoués, sont frères. Ils nous chantent les abus des patronats à l'usine,  nous dressent la satire de la femme mondaine, et nous emmènent en voyage en Eurostar sous la manche...

Puis d'aventures en aventures, d'amours en digressions, de désillusions en bonheur partagé, chaque artiste nous apporte sa dimension et son identité autour d'instruments nous révélant l'époque des bals et du bon vieux temps.

A l'ombre d'un accordéon séducteur ou encore à la chaleur d'un ukulélé sucré, on valse entre les atmosphères de saloon au son du banjo, et d'anecdotes rocambolesques soutenus par une scie mystérieuse.

Des magiciens vous dites? Non, des Fouteurs de Joie! Joie, qui se traduit par un grand sourire et pas n'importe lequel. Celui de notre enfance, le sourire qui réchauffe, celui qui rend heureux, et ça fait tellement de bien.

Mention spéciale à "All Open", cette chanson franglish extrêmement bien écrite, et limite entêtante.

Les Fouteurs de joie.. A découvrir d'urgence!



Les Fouteurs de Joie - Chaque Lundi à 20H30, au Grand Point-Virgule.

L'Or Noir, L'Album lu d'Arthur H

Il était une fois un homme à la voix grave. De celle qui ne laisse pas indifférent, de celle qui attrape et emprisonne négligemment l'intérêt, l'attention des gens.
On connait déjà cette voix, parce qu'elle chantait et susurrait doucement des chants envoûtants (Ma sorcière bleue), parfois nostalgiques (Adieu Tristesse), parfois cinématographiques aux allures de Western Spaghetti (Est ce que tu aimes).

Cet homme, c'est Arthur H (Monsieur H). Amoureux des mots, fasciné par le mystérieux, transcendé par un artistique en profondeur. Un art qui en dit long dans les mouvements, les sons, les mesures, la plume, l'étendue charismatique de l'obscur, un certain phrasé.

De ce que je me souviens, je n'entendais et appréciais des lectures de poésie que lorsque j'étais au jardin d'enfants. Il y a en ça une certaine innocence, mais pas seulement..


L'Or Noir, matière précieuse obscure, presque impalpable, inaccessible. Un album musical lu, dernier projet d'un monsieur qui aime les belles choses.

Une scène épurée. A gauche, le conteur. A droite, l'homme aux mille sonorités, Nicolas Repac, magicien manitou des ambiances, entouré d'instruments étranges, propices au voyage.

Puis, la lecture commence soutenue par des valses lumineuses. De sa voix rauque qui fait mouche, Monsieur H dévoile peu à peu avec une précision rare de grands textes poétiques, les uns après les autres. A chaque texte son auteur, à chaque poème, son histoire.

Les ambiances s'entremêlent pour laisser place à une variante d'émotions. Ne parle-t-on pas de spectacle mâture lorsque notre plus entière attention est sollicitée? L'imagination est de rigueur, ingrédient prépondérant menant vers cette épopée afro-carribéenne. Tantôt macabre, tantôt humoristique, tantôt fantastique, la rythmique musicale et parlée est maîtrisée, jouée. Chaque chose est à sa place et rien n'est dit par hasard.

Conteur blanc d'un Or Noir, Arthur H se fait l'interprète des textes d'Aimé Césaire, Denis Lafferière et autres poètes du Tout-monde.
On notera sans l'ombre d'un plaisir, la narration habile d'un "Gentleman Complet" qui de par un charisme éhonté, aimante une jeune femme qui le suit jusqu'au fond d'une forêt.
Elle assiste alors à la remise de chacun des membres humains qu'il avait loué pour se rendre au marché, et redevenir crâne. 

Mention spéciale également pour Marie-Galante, poème accompagné d'une ballade chaloupée à la guitare aérienne et indicible.

Deux hommes, deux amis, pour un parcours musical faisant place à l'art créole, retrouvé...

"L'Or Noir" - Théâtre du Rond-Point, 18H30.

Interview de Jérôme Attal, écrivain et parolier, à l'occasion de la sortie de son dernier roman "Folie furieuse".

"La première histoire d'amour dont vous serez peut-être l'héroïne" vous dit-on sur la couverture.
De quoi éveiller notre curiosité de femmes modernes et accomplies, "parce que nous le valons bien!"
Devenir d'emblée l'héroïne d'une belle histoire d'amour et surtout d'avoir le pouvoir de choisir sa destinée, au fur et a mesure de la lecture, peut apparaître comme une perspective plutôt haletante..

Pourtant Jérôme Attal n'a jamais dit qu'elle serait belle cette histoire, elle aura lieu. Mais dans quelles circonstances..

L'héroïne: une belle jeune femme aux atouts reconnus, mère malgré elle et fatalement célibataire, qui se retrouve en plein coeur d'une course folle, dans une jungle sociétale ou monstres et loups masculins sont aux aboies..
Trouverez-vous dans ce roman jubilatoire aux 186 chapitres, les astuces et parades pour échapper aux faux serviteurs et prétendants déguisés...?

Véritable parcours labyrinthique, vous vrombissez à l'image d'une Fiat 500 cabriolet, roulant de chapitre en chapitre, vers une recherche du réel... 
Situations rafraîchissantes, excitantes frisant parfois le burlesque et même le fantastique pour une fantaisie littéraire gourmande qu'on en redemande, encore. A lire et à relire..

Rencontre avec un homme aux multiples possibles..
 "Folie Furieuse" de Jérôme Attal, à découvrir aux éditions Stéphane Million Editeur.

David Abel, de la folk enjôleuse d'un autre temps..

David Abel est un jeune chanteur, compositeur, et guitariste originaire de la Nouvelle-Zélande.

C'est en Australie, qu'il commence à mûrir ses compositions et à les présenter dans les différents bars pubs de Sydney.
Ayant troqué anciennement sa basse pour s'adonner à la guitare et au banjo, David se détache de ses influences Dylaniennes(entre autre..)pour se consacrer à une musique qui lui ressemble, imprégnée de son histoire, de ses voyages, et de son identité.
Installé à Paris, il y a maintenant 4 ans, David sort en 2009 son premier EP intitulé "The Charming Ruins", qui recueille 6 titres résolument folk, et qui parsèment déjà la voie toute tracée d'un jeune homme qui sait émouvoir et toucher au son de mélodies douces, mystiques, voire même frénétiques au premier abord.

De celles qui présagent d'ores et déjà d'un autre temps...
Après de nombreuses scènes parisiennes indé, "Beyond the black sea", prend forme, et quelques titres foncièrement composés dans une tradition de folk acoustique dépoussiérée, voient le jour.

Mention spéciale pour le titre "Out of the game", morceau faussement joyeux, et terriblement entêtant. 

Son deuxième album donc, sortira dès la fin janvier 2012, en attendant, on l'a reçu en interview dans le Live, pour en parler.
Retrouvez le podcast de l'émission ici:



Rencontre avec Dick Annegarn, parrain de la 13 éme édition du festival Blues sur Seine!

Dick Annegarn, était en interview dans l'émission de radio Le Live à l’occasion du festival Blues Sur Seine qui aura lieu du 04 au 19 novembre prochain.
Poète-troublion venu du Nord, Benedictus Albertus dit Dick  mène depuis le début des années 70, une carrière francophone sans compromis. Aux flonflons du show-biz, il a longtemps préféré l’exil volontaire et la liberté artistique. Mais absent ou présent de la scène musicale, le public ne l’a jamais oublié.
Il défendra sur scène son dernier album intitulé "Folk Talk", un opus de 14 reprises, personnelles,  qui photographient gracieusement ses influences musicales depuis ses débuts.

A noter qu’il sera en concert le 05 novembre à 20h30 à La Nacelle, à Aubergenville.

The Yolks, une éléctro Pop fraîche et colorée!

C'était l'occasion de parler de leur dernier opus, "Bossy Lady", sorti le 10 octobre dernier fortement inspiré par l'Amour avec un grand A et surtout par ces damoiselles, de la jeune fille frivole à la femme fatale...
Après 150 concerts, The Yolks revient au devant de la scène avec un EP dynamique, frais et énergisant. Une pop éléctro qui éléctrise, savant mélange entre french touch et pop music.
Arnaud, Alex et François sont passés au crible, une interview musclée en somme. Ecoutez plutôt..!